Nom du propriétaire:
Numéro de contact:
Adresse:
Le Jardin des Ifs
3 Impasse du Vidamé 60380 Gerberoy
France
06 11 85 57 04
www.lejardindesifs.com
@lejardindesifs
Email:
Site Internet:
Remarques:
Surface : 3.000m2
Date de création : jardin historique
Paysagiste : style Le Nôtre, classique, symétrique, en terrasses
Style : topiaires monumentales en ifs
Labels : demeure historique, jardin remarquable, arbres remarquables, Prix Art Topiaire 2018 EBTS
Animations proposées (1, 2 ou 3 journées) :
Chaque année, nous organisons un événement gratuit : « Topiaires » avec notre pépiniériste voisin préféré, Les Pépinières de la Roselière.
Tarifs d’entrée : 0e
Description du jardin :
En France, le plus ancien jardin de topiaires est Le Jardin des ifs, à Gerberoy, village médiéval classé de l’Oise. Dans un jardin en terrasse, classique et ordonné à la française, ces sculptures végétales géantes sont surprenantes.
Au bout du jardin-décor, au centre, une grotte végétale (cet « if-igloo » a été consacré « Plus bel arbre de France » au concours de l’ONF 2017) complète le plan symétrique des autres topiaires classées. La grotte naturelle se traverse pour accéder au potager d’herbes et de fleurs comestibles, en contrebas.
La demeure (1744) – celle des Gouverneurs de la région – était dotée de ce « jardin d’agrément » tandis que les autres maisons de Gerberoy disposaient de « jardins d’utilité ».
Le Jardin des Ifs est aussi un restaurant (terrasses &intérieur) de bistronomie de campagne (9,7/10 sur The Fork) et un salon de thé qui présentera au printemps prochain « le macaron à la rose de Gerberoy », en hommage aux roses de ce village pittoresque.
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Gerberoy, la ville-jardin : A moins de deux heures de Paris, à la frontière entre la Picardie et la Normandie, Gerberoy, la ville-jardin, est connue dans le monde entier pour son remarquable fleurissement – principalement de roses. Site classé, ce site médiéval est membre de l’association Les Plus Beaux Villages de France, et des Villages Fleuris.
Les roses de Picardie : C’est en 1901 que le peintre postimpressioniste et intimiste Henri Le Sidaner, tombé sous le charme de Gerberoy et source d’inspiration de nombreuses toiles, s’y installe. Il créé son jardin à l’italienne sur les ruines du château, et encourage les habitants à fleurir leurs maisons : glycines, hortensias, clématites, marguerites et, bien sûr, les roses, autour desquelles le peintre créé « La Fête des Roses » qui a lieu, chaque année, le premier dimanche de juin.
Histoire du macaron à la rose : En l’honneur de Gerberoy, Le Jardin des Ifs a retrouvé une recette ancienne du macaron à la rose. Nous servons ce macaron traditionnel et artisanal dans notre salon de thé de Gerberoy, installé dans la demeure des Gouverneurs « vidames » de la région. Ces vidames représentaient l’évêque de Beauvais.
L’histoire culinaire fait remonter la plus ancienne recette de macaron – à la rose – au XIIIe siècle. La recette du macaron s’est diffusée de la Sicile au reste de l’Italie puis en France où il est cité par François Rabelais dans la liste des desserts fabuleux du Gargantua et Pantagruel (1552).
La recette – poudre d’amande, sucre, blanc d’œuf et eau de rose – en a été fixée par François Pierre, dit La Varenne (1618-1678) dans Le Pâtissier François (1651), un traité de recettes déterminant dans le passage de la cuisine médiévale à la grande cuisine moderne. L’ouvrage est le premier best-seller de la cuisine moderne, imprimé à plus de 250.000 exemplaires et traduit dans plusieurs langues.
Lors de ses débuts en France, le macaron était un simple biscuit. Il se développe sous des formes variées au cours du 18e siècle (comme à Amiens, Melun, Joyeuse et Niort) ainsi que dans de nombreux couvents, monastères et abbayes destinés à vivre en autarcie. Rien n’y manquait pour nourrir les moines : granges, silos, jardins, moulins, étables, brasseries, pêcheries et « boulangeries », où l’on fabriquait le pain et les biscuits.
La demeure des Gouverneurs (« Vidames ») de Gerberoy (1744)
De même, la demeure du Jardin des Ifs, résidence des Gouverneurs locaux, dispose non seulement d’une cuisine mais également, à l’autre extrémité de la maison, d’une « boulangerie »* disposant d’un ancien four à pain. L’ensemble est complété par un grenier, lieu de stockage des sacs de grain que l’on hissait à l’aide d’une poulie.
(*« la boulangerie » a d’abord longtemps été le lieu où l’on faisait le pain et les biscuits. Le mot, tel que nous le connaissons aujourd’hui, apparaît vers la fin du 12e siècle.
Le saviez-vous ? Le « Boulanger » – celui qui fabrique des pains ronds (bolla) – est un terme d’origine picarde, apparu sous la forme bolengarius et bolengerius, en latin médiéval.