Du nouveau concernant le buis et la pyrale
DE NOTRE DELEGATION D’ALSACE-LORRAINE
Depuis quelques années, on observe de plus en plus que les variétés de buis à petites feuilles (Buxus microphylla) d’Asie sont moins infestées par la pyrale du buis (Cydalima perspectalis) que l’espèce européenne B. sempervirens. Une comparaison directe montre que les variétés de B. microphylla présentent une infestation, mais que B. sempervirens est souvent complètement rongée.
Brigitte Atrops de la pépinière Atrops à Rheurdt a rendu compte des nouvelles découvertes d’un groupe de recherche belge, ayant exposé de manière contrôlée divers types de buis de différentes origines aux chenilles de la pyrale.
Les observations confirment un schéma d’infestation très différent : Buxus sempervirens ‘Arborescens’, qui est habituellement cultivé ici et principalement utilisé dans les jardins d’Europe centrale, montre une très grande sensibilité, c’est-à-dire qu’un grand nombre de feuilles des plantes d’essai ont été détruites par les chenilles.
Dans les variétés d’origine asiatique examinées, le nombre de feuilles consommées était significativement plus faible et un grand nombre de chenilles mortes ont été trouvées dans les plantes d’essai. Chez B. microphylla ‘Herrenhausen’ (cultivar asiatique), B. bodinieri (forme sauvage de Chine) et B. microphylla var. Koreana (forme sauvage de Corée), il n’y avait pratiquement pas de chenilles survivantes dans les plantes d’essai. Presque toutes les chenilles étaient mortes au stade de la chenille ou ne pouvaient plus se développer pendant la pupaison.
On ne sait pas encore quels facteurs mènent à la mort ou à un retard de développement. Au cours de leur évolution, les espèces de buis asiatiques peuvent avoir développé des ingrédients ou d’autres mécanismes de défense – ou de tolérance – que les chenilles ne peuvent tolérer.
Traduction du texte de : Brigitte Atrops et DR. Folko Kullmann dans GartenPraxis